mercredi 14 juillet 2010

Snobé par les autorités lors du cinquantenaire de l'indépendance du Sénégal : Youssou Ndour invité d'honneur aux festivités du 14 Juillet

S'il a été ignoré par les autorités pour la célébration du cinquantenaire de l'indépendance du Sénégal, Youssou Ndour peut se réjouir de faire partie des invités les plus distingués pour les festivités du 14 juillet marquant l'indépendance de la France. Une vraie réhabilitation pour le leader du Super Etoile.

Youssou Ndour s'en donne à cœur joie. Royalement ignoré par les autorités lors des festivités marquant le cinquantième anniversaire de l'indépendance du Sénégal, alors qu'il était en plein bras de fer avec l'Etat pour l'obtention de sa fréquence de télévision, Youssou Ndour tient maintenant sa revanche. En direction de la célébration de la fête de l'indépendance du 14 juillet; la star de la musique sénégalaise a été sollicitée pour participer à l'événement, selon un site spécialisé. Les organisateurs lui ont fait l'insigne honneur de le convier à cette date historique dans l'histoire de la République Française. Plus qu'une réhabilitation pour Youssou Ndour qui n'a pas été associé à la célébration du cinquantenaire de l'indépendance nationale, il s’agit d’un honneur pour ce dernier qui en un moment donné était dans le viseur du pouvoir libéral. La Mairie de Paris ainsi que l’entreprise «Jacques Couturier Organisation», ont décidé d'associer le leader du Super Etoile aux festivités en compagnie d’autres grands artistes du showbiz mondial.

Une reconnaissance qui ne devrait pas laisser Youssou Ndour indifférent, d’autant que le Roi du mbalakh avait publiquement fustigé sa «mise à l’écart» par le gouvernement sénégalais à l’occasion de la célébration du cinquantième anniversaire de l’accession du Sénégal à la souveraineté internationale. L’artiste, auteur - compositeur et homme d’affaires avait même parlé «d’humiliation» que ses détracteurs voulaient lui faire subir avec cet «oubli» qui lui semblait volontaire.
Toutefois, Youssou Ndour ne sera pas le seul sénégalais présent, le Secrétaire Général de l’Organisation Internationale de Francophonie Abdou Diouf étant également parmi les invités d’honneur. L’ancien Président de la République du Sénégal devra même prononcer une allocution pour la circonstance.

Amadou Lamine Mbaye

Français ou étrangers, les anciens combattants toucheront les mêmes pensions

PROJET DE LOI

Français ou étrangers, les anciens combattants toucheront les mêmes pensions

Français ou étrangers, les anciens combattants toucheront les  mêmes pensions

Nicolas Sarkozy a annoncé mardi l'alignement des pensions de tous les anciens combattants résidant à l'étranger, quelle que soit leur nationalité, lors d'un déjeuner réunissant les dirigeants de treize anciennes colonies françaises en Afrique.

"C'est pour témoigner de notre reconnaissance indéfectible envers les anciens combattants originaires de vos pays que nous souhaitons les voir bénéficier désormais des mêmes prestations de retraite que leurs frères d'armes français", a déclaré Nicolas Sarkozy. "C'est une décision que nous avons prise ce matin, en conseil des ministres. Egalité parfaite", a-t-il ajouté. "Il est des dettes qui ne s'éteignent jamais, jamais. C'est le cas de celle que la France a contractée envers vos pays, où commença à briller voici soixante-dix ans la flamme de la France libre et dont les fils ont versé leur sang pour libérer la France. Il était temps de reconnaître avec toute la solennité qui convient", a poursuivi le président français. Selon l'Elysée, un projet de loi devrait être déposé à cette fin devant le Parlement "dès la rentrée prochaine".

Répondant en tant que doyen des chefs d'Etat africains invités au propos de Nicolas Sarkozy, le président camerounais Paul Biya s'est réjoui de cette mesure. "Votre décision sera unanimement saluée non seulement par les Etats ici, mais aussi par l'ensemble de nos opinions publiques", a lancé Paul Biya.

Décision historique

Dans une décision rendue le 28 mai, le Conseil constitutionnel avait estimé non contraire au principe d'égalité que les pensions soient différentes, selon que l'ancien combattant réside en France ou à l'étranger. Mais, répondant pour la première fois à une "question prioritaire de constitutionnalité" (QPC), les "Sages" avaient alors censuré des dispositions législatives qui réservaient un sort différent aux bénéficiaires français et étrangers qui résident à l'étranger. L'arrêt du Conseil constitutionnel exigeant cet alignement, réclamé depuis des décennies, avait été salué comme une "décision historique". Selon le secrétariat d'Etat aux Anciens Combattants, cet alignement devrait bénéficier à quelque 30.000 personnes.

En novembre 2006, l'Assemblée nationale avait entériné à l'unanimité la revalorisation des pensions des anciens combattants des ex-colonies, un dossier en souffrance depuis 45 ans et débloqué par Jacques Chirac lors de la sortie du film "Indigènes", qui avait remis au premier plan le sort des anciens combattants d'Afrique, de Madagascar et d'Indochine. Cette "décristallisation" ne portait toutefois que sur "la retraite du combattant", distincte de la pension de retraite et versée au titre de la détention d'une "carte de combattant".

L'errance d'un Sénégalais menacé par la double peine

L'errance d'un Sénégalais menacé par la double peine

"Ma dette, je l'ai payée. Là, on cherche à m'appliquer une double peine." Mobel Gueye, père de famille sénégalais de 51 ans, est amer. Depuis sa sortie de prison, c'est l'impasse. Mobel Gueye vivote, sans titre de séjour régulier, entre arrestation, centre de rétention et travail au noir. Il vit à Elbeuf, en Seine-Maritime. L'homme est père de cinq enfants, bientôt de six. Aujourd'hui, il a pourtant du mal à comprendre l'acharnement de la préfecture.

Condamné à 12 années de réclusion criminelle en 2002 pour des violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner, Mobel Gueye risque l'expulsion à tout moment. "La présence de cet étranger sur le territoire français constitue une grave menace pour l'ordre public", indique, en effet, l'arrêté d'expulsion signé par le préfet de l'Eure en 2006.

"Une situation hallucinante"

Jusqu'à sa condamnation en 2002, Mobel Gueye vivait et travaillait en France de manière régulière. Il est arrivé sur notre sol en 1980. Il a eu trois enfants avec une Française dont il s'est séparé quelques années plus tard. En 1999, lorsqu'il entre en prison, il est toujours "en règle". En 2006, anticipant sa sortie, il fait des démarches pour renouveler ses papiers, mais il apprend de l'administration qu'il n'aura pas de nouveau titre de séjour. Pire, on lui indique qu'il va devoir faire ses valises et retourner au Sénégal, où il n'est plus allé depuis trente ans.

Le premier réflexe de Mobel Gueye est de contester l'arrêté d'expulsion devant les juridictions administratives, mais il perd en première instance et en appel. En clair, il ne fait pas partie des personnes protégées au titre de la loi Sarkozy de 2003 sur la double peine. "M.Gueye n'a pas toujours été près de ses enfants", avance Jean-Michel Mougard, secrétaire général de la préfecture de Haute-Normandie. "On est dans une situation hallucinante, rétorque Cécile Madeline, avocate de Gueye. Voilà quelqu'un qui est en France depuis très longtemps, avec de nombreux enfants français, une femme française, et on cherche à le renvoyer dans un pays qu'il ne connaît pas !"

Titre de séjour

Depuis plusieurs années, Me Madeline s'emploie à contrer les actions de la préfecture. Il y a quelques semaines, à la suite d'une ultime interpellation de son client, elle a déposé un référé-liberté devant le tribunal administratif de Rouen, et a obtenu gain de cause. L'arrêté d'expulsion reste toujours en vigueur... mais la préfecture n'a plus le droit de l'appliquer et a choisi de ne pas faire appel. De quoi redonner un relatif sourire à Mobel Gueye qui, depuis plusieurs semaines, vivait caché hors du domicile familial, la peur au ventre, redoutant l'arrivée de la police. "Cela n'est plus vivable. Moi, j'ai besoin de mon mari. Je suis enceinte. On a aussi besoin qu'il puisse travailler", témoigne sa nouvelle compagne française, avec qui il s'est marié en 2008.

Si la famille Gueye peut désormais souffler, rien n'est encore réglé sur le fond, car l'arrêté d'expulsion n'est toujours pas abrogé et Mobel Gueye n'a toujours pas de papiers qui lui permettraient de travailler de manière légale. Seul point positif, les déclarations optimistes du secrétaire général de la préfecture : "Il peut à tout moment solliciter la préfecture pour obtenir un titre de séjour. Ce sera plus facile maintenant que la décision est suspendue." Son avocate rappelle cependant : "Tant que l'arrêté d'expulsion existe, il s'oppose juridiquement à la délivrance d'un titre de séjour." Dans les prochains jours, Mobel Gueye devrait déposer une demande officielle de titre de séjour.

lepoint.fr

Contre les délestages de la Senelec

Contre les délestages de la Senelec : Mbour sonne la mobilisation, vendredi

Cinq responsables de la Convention mbouroise ont été convoqués par la police, suite aux casses survenues vendredi dernier lors du rassemblement de protestation organisé par cette convention. Leur audition prévue hier, lundi, a été reportée faute d’électricité. Mais déjà la mobilisation est sonnée pour faire de Mbour le point de convergence du combat contre les délestages, lors d’une marche nationale prévue vendredi prochain.

Mbour sera le point de convergence des acteurs citoyens pour la fin des délestages. L’information émane du secrétaire général du Rassemblement islamique du Sénégal (Ris) qui s’est rendu hier matin à Mbour au chevet de cinq responsables de la Convention mbouroise convoqués à la police suite aux casses survenues vendredi dernier lors d’un rassemblement public sur le parvis de l’Hôtel de Ville. ’Le 16 juillet, tout le Sénégal aura les yeux braqués sur Mbour, sur les responsables traqués comme de vulgaires bandits. Ces responsables sont des gens respectables qui n’ont fait qu’exprimer une préoccupation de leurs concitoyens. Il est, dès lors, injuste qu’ils soient inquiétés outre mesure’, a asséné Mansour Ndiaye.

‘Cette lutte n’est pas une lutte qui appartient seulement à Mbour, c’est un problème de tous les Sénégalais, on a jugé utile de l’étendre à toutes les régions du pays’, ajoute Malamine Fall, coordonnateur du comité mis en place au lendemain de l’interpellation des responsables de la Convention mbouroise. ‘Aujourd’hui, au niveau du Rassemblement islamique du Sénégal et de l’Alliance nationale citoyenne, on est en train de travailler en synergie et en parfaite collaboration pour que la dynamique unitaire née des mouvements spontanés contre les délestages soit maintenue’, indique Malamine Fall. ‘Cette marche de vendredi prochain sera organisée légalement. Encore une fois, nous ne sommes pas des partisans de la violence. Ce que nous faisons, c’est un combat légitime, nous ne faisons que réclamer nos droits’, a martelé notre interlocuteur.

Cinq responsables de la Convention mbouroise ont été convoqués hier, lundi, par la police pour être entendus suite aux casses survenues vendredi dernier lors du rassemblement public tenu sur le parvis de l’Hôtel de Ville, mais leur audition a été différée à ce mardi, faute d’électricité dans les locaux de la police. Quant aux autres casseurs interpellés le même jour, ils ont été déférés au Parquet hier matin après leur garde à vue légale dans les locaux du Commissariat urbain de Mbour.

Drame aux parcelles Assainies

Drame aux parcelles Assainies : Une dalle tombe sur un enfant de 2ans

Un enfant de deux ans a trouvé la mort pendant son sommeil dans une villa de l’unité 21 des Parcelles Assainies, rapporte la radio RFM. Le père de la victime, Lamine Sané explique que la dalle du balcon est tombée vers 22h, quand son fils dormait sur une natte. La maison est en ruine, avec des murs fissurés des dalles qui menacent de céder. Le père de famille, lamine Sané, a décidé de fermer la maison après le drame. « Je vais fermer la maison, j’ai longuement réfléchi, je ne peux plus vivre avec » a-t-il déclaré.


Le ministère de la Coopération internationale, de l’Aménagement du Territoire, des Transports aériens et des Infrastructures (MICATTI) a, dans un communiqué remis à l’APS, fait part de sa décision ‘’de se retirer de la gestion’’ des dossiers relatifs aux faillites d’Air Afrique et d’Air Sénégal International (ASI), soulignant ainsi qu’il met fin ‘’à son rôle de facilitateur’’.

’’Compte tenu de la confusion entretenue, de l’attitude irresponsable et du manque de discernement de quelques responsables syndicaux qui prétendent défendre les intérêts des travailleurs, le MICATTI a décidé de se retirer de la gestion de ces dossiers et de mettre fin à son rôle de facilitateur qui semble ne pas être compris et systématiquement dénaturé’’, indique le communiqué.

’’Depuis quelques jours, l’aéroport international Léopold Sédar Senghor est le théâtre de revendications syndicales’’, souligne le MICATTI qui dans son communiqué reconnait certes n’avoir eu ‘’aucune prise’’ sur lesdits dossiers, mais relève que dans le souci ‘’d’atténuer les difficultés des travailleurs et d’amortir le terrible choc social d’une liquidation’’ il ‘’s’était employé à accompagner le processus et à agir en tant que facilitateur dans la gestion de ces faillites’’.

Cela ‘’a fait dire à certains que jamais dans l’histoire du Sénégal un accompagnement de cette nature n’a été apporté à des travailleurs confrontés à la faillite de leur entreprise’’, note le communiqué, soulignant qu’en dépit de l’arrêt des activités d’ASI ses ex-travailleurs ont perçu deux mois de salaire, soit une enveloppe globale de 700 millions de FCFA.

Pour Air Afrique, l’Etat sénégalais ‘’a institué un fonds social alimenté par un prélèvement sur le chiffre d’affaires des sociétés d’assistance opérant à l’aéroport Léopold Sédar Senghor’’, explique le communiqué avant de préciser que le fonds en question ‘’a généré depuis sa création un montant de huit cent soixante douze (872) millions de francs CFA qui a été entièrement versé aux ex-travailleurs d’Air Afrique et a permis de régler une partie de leurs droits’’.

’’Le MICATTI continuait de s’employer à trouver d’autres solutions pour régler définitivement le problème de l’indemnisation des ex-travailleurs d’Air Afrique’’, indique le communiqué avant de relever que tout cela cesse du fait de son retrait de la gestion desdits dossiers et de la fin de son rôle de facilitateur.

Source : APS